SOPHIE HORVILLE

Originaire de Rouen, Sophie Horville a toujours été captivée par le monde de l’image. Dès l’âge de 15 ans, en 1980, elle suit des études photographiques argentiques à Tours, où elle commence à explorer le thème des paysages. Elle s’installe à Paris en 1982, travaille comme tireur N&B et débute des prises de vues de spectacles. Elle immortalise ainsi les grands noms de la chanson française, bénéficiant du soutien de l’homme de radio et producteur Jean-Louis Foulquier.

Au début des années 1990, la photographe entreprend ses premiers voyages en solitaire vers les pays nordiques. Sa rencontre avec les paysages islandais bouleverse son rapport à la nature et enrichit sa vision artistique.

 

A partir de 2010, elle se consacre à la capture des «jardins remarquables», qu’elle considère comme l’antichambre du paysage. Cette période marque un retour plus intense à la prise de vue, après une pause où elle a évolué de l’argentique au numérique, en se consacrant à la retouche d’image. L’artiste produit plusieurs corpus qui feront l’objet d’expositions : « Le passage, au sens propre comme au sens figuré » avec le collectif pHoto 25 et « Islande ».

En 2022, Sophie présente « Partir avant l’aube » un projet qui amorce un tournant vers une narration plus prononcée. Cette série est finaliste du concours International Garden Photographer of the Year dans la catégorie Portfolio. Elle sera exposée en 2024 dans les jardins de Kew Gardens à Londres, ainsi qu’à La Maison de Fer de Poissy en 2025. Elle s’inscrit au Milk Photography Masterclass, animé par Sabrina Biancuzzi et Ljubisa Danilovic pour développer son écriture photographique. Elle y crée « Cela n’a plus de sens d’en parler », un mélange sensible de paysages et d’archives racontant une histoire profondément personnelle.

 

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